— Bien vivre en Maison Individuelle —
La maison individuelle, un lieu de vie à la fois flexible et maîtrisé
La maison individuelle, un lieu de vie qui se façonne selon les besoins et l’évolution de ses occupants
La maison individuelle représente aujourd’hui un espace de vie qui a la particularité d’offrir des options d’agrandissement et d’être adaptable. Selon l’enquête CREDOC réalisée pour Velux en Juin 2014, 27% des maisons ont des combles potentiellement aménageables, ce qui permet de répondre à un éventuel besoin d’extension de l’espace vivable.
La maison individuelle garantit un excellent confort de vie en répondant efficacement et mieux aux aspirations toujours plus exigeantes de l’habitant sur les plans de d’isolation thermique et acoustique.
Une statistique issue du Baromètre Qualitel 2017 l’illustre parfaitement : alors que 41% des habitants d’appartements ne sont pas satisfaits du confort thermique offert par leur logement, ils sont seulement 26% qui déclarent rencontrer cet inconvénient dans leur maison individuelle.
De même, en matière de confort acoustique, si 21% des occupants d’appartements sont souvent réveillés la nuit par les bruits venant de leur voisinage, seule une faible minorité, 7% des habitants de maison individuelle, est concernée par cette problématique.
Cela démontre bien à quel point la maison individuelle garantit un confort de l’habitat tout en minimisant les nuisances sonores et thermiques.
Autre aspect important, en particulier avec le développement du télétravail : l’accès à la lumière naturelle car au-delà de la qualité et de la quantité, les ouvertures et les vues sur l’extérieur, en assurant une connexion à l’environnement, contribuent à soulager les fatigues visuelles et mentales après de longues heures passées en intérieur. La maison individuelle permet, dans la plupart des cas, d’offrir des échappées visuelles extérieures de qualité (paysage avoisinant, nature environnante, vue sur le ciel…)
Les charges collectives ont augmenté de 70 % au cours des 20 dernières années, pesant ainsi sur les finances des habitants de copropriétés.
Cette augmentation continue à s’accentuer, car l’on ne note rien que sur l’année 2016, toujours selon l’ARC, une hausse des charges collectives de 3,9 %.
D’autre part, en moyenne, le prix au mètre carré reste plus abordable pour les maisons individuelles à hauteur de 30% d’écart comparé à un logement collectif. A cela s’ajoute la possibilité de bénéficier des aides financières qui rendent la maison individuelle d’autant plus abordable pour les ménages primo-accédants, ces aides pouvant représenter jusqu’à 50% des financements.
La maison individuelle plébiscitée par 71% des Français :
Selon une étude conduite par Century 21 France, les critères de choix des Français ont subi une forte évolution ces dernières années. Si le prix était jusqu’à présent leur principale préoccupation, ils lui préfèrent désormais le calme (27,7% contre 19,9%) optant davantage pour la maison individuelle plutôt que pour l’appartement (71% en 2016 contre 58% en 2011).
Le logement idéal est un espace avant tout fonctionnel, chaque enfant ayant sa propre chambre, ce critère dépassant même la possibilité d’avoir des espaces verts à proximité. Le garage devient indispensable pour 62% des Français contre seulement 21% en 2011.
L’on note aussi que les Français recherchent plus de sécurité dans leur habitation (ils sont 20% à se préoccuper d‘alarme, de porte blindée ou de vidéophone contre 4% en 2011) et pour plus de la moitié d’entre eux, le logement permet avant tout de se retrouver en famille, la maison incarnant ainsi un cocon où il fait bon se ressourcer avec ses proches.
Loin de l’univers étriqué (« individualiste et petit-bourgeois ») qui lui a été parfois associé, habiter en maison individuelle correspond à un nouveau mode de vie, à l’intégration d’une communauté « villageoise » partageant les mêmes valeurs (convivialité et entraide, Retour du beau, écologie, autonomie, ancrage territorial et patrimonial…)
C’est pourquoi la maison individuelle incarne aujourd’hui encore un rêve accessible, sur mesure et optimisé.
Découvrez la suite du dossier « Bien vivre en maison individuelle »
La maison individuelle, un vrai choix de vie !
La maison individuelle, un gage de performance
La maison individuelle, une alternative à la densification verticale dans le cadre de la refonte des quartiers
La maison individuelle, un vrai choix de vie!
Selon une étude menée par l’IFOP pour Promotoit*, pour le même prix et à surface équivalente, une large majorité de Français,
86 %, aspirent à vivre dans une maison individuelle. C’était bien avant la crise du COVID 19 et le confinement, montrant les limites d’une vie en appartement dans un contexte de liberté de circuler réduite, de promiscuité familiale ou de télétravail. Cette situation a fait naître des envies d’espace, ouvrant ainsi le champ des possibles pour une vie loin des villes et si possible dans une maison !
* Sondage Ifop pour PROMOTOIT, les Français et la maison individuelle, Février 2012
Le dernier baromètre Qualitel confirme cette tendance : 58 % des occupants d’appartements préfèreraient habiter une maison. Le besoin de modularité et d’évolutivité des espaces est perçu comme un critère essentiel de qualité du logement. Et la maison individuelle, selon sa configuration, dispose d’une palette de solutions d’agrandissement : aménagement de combles, surélévation, extension, … C’est une alternative immédiate au déménagement ou à une nouvelle construction.
Par ailleurs, la maison individuelle offre des atouts indéniables comme le fait de se situer plus souvent en zone calme et tranquille loin des milieux urbains bruyants, ou de posséder un jardin privatif. Pour toutes ces raisons, la maison individuelle a de beaux jours devant elle !
38 %, des habitants d’appartements affirment que la période du confinement leur a donné envie de déménager, soit 3 fois plus que les habitants de maisons, selon une étude IPSOS réalisée pour l’Association Qualitel.
La crise du covid-19, et notamment le confinement qui en a suivi, ont révélé des inégalités dans la qualité du logement. L’étude IPSOS montre que seuls 28% des habitants d’appartements jugent que leur logement est tout à fait adapté au confinement contre 65% de ceux vivant en maison. La possibilité d’avoir un jardin et de l’espace sont des éléments d’autant plus importants quand les occasions de sortir de chez soi sont limitées. Par ailleurs, 41 % des Français disent avoir connu des tensions dans leur foyer et là encore, les occupants d’appartement sont plus touchés que les autres. Le clivage territorial est aussi évident, avec une qualité de vie meilleure à la campagne qu’en métropole pendant ces quelques mois, comme l’illustre l’étude menée par l’IFOP selon laquelle 49% des Français préfèrent vivre dans une maison à la campagne.
Selon l’INSEE, en 2016, plus de 5 millions de personnes vivaient dans un logement suroccupé. Cette situation touche plus de 16% de la population vivant en appartement et seulement 3,2% de celle vivant en maison.
La promotion de la maison individuelle va donc dans le sens d’un meilleur équilibre social et territorial souhaité par les pouvoirs publics.
Paroles d’Experts
Bertrand GSTALDER, Président du groupe SeLoger, et Michel MOUILLART, Professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, ont livré leurs impressions sur la situation immobilière post-covid : découvrez l’interview complète ICI.
Comme le rappelle Michel MOUILLART : « Tous ceux qui ont écrit que l’avenir était dans le renforcement de la métropolisation ont oublié que la concentration urbaine favorisait la dispersion des épidémies. Aujourd’hui, tous les territoires qui ont su préserver la qualité de leur habitat ont été relativement épargnés. »
Ainsi, les maisons individuelles restent sûres face à la propagation des épidémies comme le covid-19 car elles sont moins faiblement concentrées en zone urbaine. Sans doute pourquoi la recherche de maisons sur les sites du groupe SeLoger a augmenté de 20 points pendant le confinement.
2.La maison individuelle, un lieu de vie à la fois flexible et mieux maîtrisé
La maison individuelle est adaptable à l’évolution de la famille et du cycle de vie. 27 % des maisons ont des combles potentiellement aménageables, permettant de répondre à un éventuel besoin d’extension. Possibilité de surélévation du pavillon si le PLU l’autorise ou d’y adjoindre une extension.
La moitié des maisons individuelles a des combles utilisables
Votre habitation comporte-t-elle des combles (parties sous le toit) ? (en%)
Source enquête Crédoc pour Velux en juin 2014
C’est aussi une garantie de gagner en confort de vie. Le baromètre Qualitel montre que la maison individuelle répond davantage au besoin de confort de l’occupant : bruit, chauffage, mais également au besoin de modularité et d’évolutivité des espaces est perçu comme un critère essentiel de qualité de logement. (Qualitel 2019 : Qualité de logements Mi vs Logements + 0,8 pts)
Selon le Baromètre Qualitel 2017, 58 % des occupants d’appartements préfèreraient habiter une maison dans l’idéal. Autre point, 70 % des occupants de logements auraient besoin d’une pièce de plus contre seulement 43 % en maison individuelle.
Selon le Baromètre Qualitel 2020, 41 % des habitants d’appartement ne sont pas satisfaits du confort thermique de leurs logements contre 26 % uniquement en maison.
La maison individuelle offre plus de choix que le logement collectif, non présent en campagne, pas toujours dans le bon quartier, … Quelle que soit la classe sociale et les moyens, les aspirations restent les mêmes : acheter plus grand quand la famille s’agrandit, sortir des villes, échapper aux nuisances, … Cela suppose de raisonner en proportion plutôt qu’en surface.
Enfin, grâce à la maison individuelle, on s’affranchit des contraintes de charges collectives qui pèsent de plus en plus sur le budget des ménages. L’ARC (l’Association des Responsables de Copropriété) annonce une explosion des charges de 70 % au cours des 20 dernières années.
Post confinement de mars 2020, toutes les enquêtes ont révélé que les appartements qui se trouvent sur les espaces recherchés pour leur dynamisme économique sont des biens de faible superficie. Or, télétravailler nécessite de l’espace. Et les appartements n’ont pas été conçus dans cette optique. Concrètement, ils ont été pensés pour qu’on les habite, en dehors des périodes où l’on est sur son lieu de travail, mais pas pour qu’on y vive et qu’on y travaille à plusieurs. D’où l’appétence actuelle pour les maisons qui sont, le plus souvent, plus vastes que les appartements ou encore pour les grands appartements disposant d’un espace extérieur (jardin, terrasse, etc.). Pour pouvoir les obtenir à des prix accessibles, il est toutefois nécessaire de s’éloigner de la ville centre, souvent assez loin ou alors les candidats à un tel achat disposent des moyens financiers conséquents, et là tout est permis dixit Michel Mouillart professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger
Le logement est perçu comme un lieu permettant avant tout de se retrouver en famille pour 50% des interrogés, « Le logement redevient « le temple de la famille » qu’évoquait Le Corbusier, lieu de repli où l’on aime se retrouver en sécurité avec les siens », explique Century 21 France.
Cette notion de sécurité a d’ailleurs pris une tout autre dimension ces derniers temps : « Sans doute en réponse au contexte actuel, nos concitoyens sont cinq fois plus nombreux qu’en 2011 (20% en 2016 contre 4% en 2011) à se préoccuper des aspects sécuritaires que présente l’habitation. »
La maison individuelle ou la performance au service de l’habitat
Performance énergétique et environnementale
La future Réglementation environnementale applicable au 1er janvier 2022 (RE 2020) propose de poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et la baisse des consommations des bâtiments neufs. La règlementation ira au-delà de l’exigence de la règlementation actuelle (RT 2012) en insistant en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement (-30%) de l’indicateur « de besoin bioclimatique » (dit « Bbio »).
A cette exigence de sobriété énergétique, s’ajoutera la volonté de décarboner l’énergie utilisée par les bâtiments. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE2020 et exclura de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz. En logement collectif, le seuil sera d’abord fixé à 14 kgCO2/an/m², laissant ainsi encore la possibilité d’installer du chauffage au gaz à condition que les logements soient très performants énergétiquement. Ensuite, le seuil sera ramené à 6 kgCO2/m2/an, excluant de fait le chauffage exclusivement au gaz, mais permettant le développement de solutions innovantes (pompes à chaleur, la biomasse et le raccordement au réseau de chaleur urbain.)
La RE 2020 vise également à diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments. Elle fixera des exigences (en kgCO2/an/m²) progressives et différenciées selon la typologie de bâtiment (individuel ou collectif).
Si l’on compare les émissions de Gaz à Effet de Serre et l’impact sur le potentiel de réchauffement climatique de bâtiment en fonction de leur usage, les études les plus récentes (Observatoire E+C- et Etude CSTB – Janvier 2019) montrent clairement que la maison individuelle est le mode d’habitat qui impacte le moins l’environnement.
Et pourtant une nouvelle fois, les exigences imposées pour la maison individuelle soit plus sévères que pour le logement collectif.
Remarque : Contrairement à la maison individuelle, un bâtiment collectif peut être conforme « au global » à la RT 2020 sans pour autant que tous les appartements qui le composent le soient individuellement, car les performances peuvent varier d’un foyer à l’autre.
Performance économique
De même, la maison individuelle, par son absence de charges partagées, responsabilise davantage les habitants, offrant ainsi des perspectives en matière d’économies d’eau et d’énergie, allant dans le sens de performances optimisées.
« Le bon sens se trouve lui-même parfois pris en défaut. Ainsi, il peut sembler évident que la facture énergétique d’un ménage en maison individuelle sera plus élevée que celle d’un ménage en immeuble collectif puisque les déperditions de chaleur doivent y être moindres. Pourtant c’est le contraire qu’on observe souvent. Non pas que les maisons individuelles soient mieux isolées qu’on le croit ; mais les ménages en individuel ferment le chauffage en partant alors que ceux qui vivent en collectif le laissent ouvert. »*
Cette citation suffit à étayer le propos des coûts énergétiques de fonctionnement des logements, on note que par ailleurs, cette observation est confirmée par l’analyse environnementale menée par le CSTB dans le cadre du référentiel HQE performance qui montre qu’en termes de consommation d’énergie la maison individuelle est la plus économe.
Enfin la bonne performance thermique d’une maison individuelle passe par sa toiture.
D’abord parce que l’existence d’un comble aménagé confère au bâti une meilleure compacité énergétique et permet de réduire ainsi de 25% les consommations de chauffage par rapport à tout autre type de maison de surface habitable identique.
Ensuite parce que l’aménagement des combles embarque des travaux d’isolation efficaces et améliore l’efficacité énergétique du bâtiment (alors qu’un tout mal isolé peut être responsable de près de 30% des déperditions thermiques de la maison)
*« Une ville doit croître ou mourir », Ponts et Chaussées Magazine, décembre 2008
On pourrait penser avant toute analyse détaillée que le coût du logement devrait forcément baisser avec la densité, ne serait-ce que parce que le foncier serait mieux utilisé, que moins de produits de construction seraient nécessaires ou que les équipements collectifs seraient mieux mutualisés et donc moins onéreux par habitant pour les collectivités. Il en est en réalité toute autre et la maison individuelle est le logement le plus économique.
De nombreuses études ont démontré que les couts de construction des maisons individuelles sont nettement inférieurs à ceux du logement collectif. De même, on pourrait penser que dans le logement collectif, le foncier est mutualisé et que donc rapporté à chaque m² habitable, il revient moins cher. Ce serait oublier qu’il existe une relation entre le prix du foncier et ce qu’il est plus avantageux de construire dessus. En réalité, le coût du terrain suit le carré de la densité* moyennant quoi, seule la montée des prix du foncier permet de rentabiliser les coûts d’une construction dense.
Enfin comme déjà évoqué, un comportement plus responsable conduit à de plus faible cout de fonctionnement en maison individuelle comparée au logement collectif.
Au final, La maison individuelle bien isolée est donc le mode de logement le plus économique à la fois pour les constructeurs, pour les habitants et pour les collectivités locales.
*« Les déterminant économiques de la densité parcellaire » Arnaud Bouteille Etudes Foncières n°135 p. 6-10
La maison individuelle, une alternative à la densification verticale dans le cadre de la refonte des quartiers
La maison individuelle, un élément fondateur de l’écoquartier
La maison individuelle groupée contribue à la mise en place de quartiers offrant des perspectives d’intégration dans l’existant. En outre, elle permet de réduire la verticalité urbaine générée par le métropolisation des habitats, ainsi que les problématiques sociales qui y sont liées.
La transition urbaine à travers la maison individuelle ou individuelle groupée (qui remplace le collectif à la campagne) garantit des options de mixité constructive et sociale importantes. A l’image du projet de renouvellement urbain à Val de Reuil* où des écoquartiers constitués de maisons individuelles ont vu le jour, permettant la naissance d’une ville nouvelle, ces initiatives dessinent des lieux de vie plus cohérents et plus adaptés à une optimisation du confort de vie mais aussi à une réduction des consommations d’énergie.
Source : Le renouvellement urbain – Val-de-Reuil
La maison individuelle représente une solution face à l’étalement urbain. A titre d’exemple, le projet Bimby propose de définir une nouvelle filière de production de la ville en s’appuyant sur les quartiers pavillonnaires déjà existants et en proposant donc une solution alternative à l’étalement urbain. Bimby propose concrètement aux propriétaires de mettre en vente une partie de leurs terrains pour la construction d’un nouveau logement. Cela permet de densifier les zones déjà habitées. Ce modèle possède tout d’abord un intérêt économique pour la commune qui voit ainsi la possibilité de fabriquer un urbanisme sur mesure à faible coût et pour les habitants propriétaires de maisons individuelles, qui peuvent mobiliser une partie du terrain pour en tirer des bénéfices.
Ce projet a bien évidemment aussi un fort intérêt écologique car il permet de lutter efficacement contre l’étalement urbain en construisant sur des zones urbaines déjà existantes. Enfin, Bimby a un impact social bénéfique car il redonne aux habitants un rôle de maître d’ouvrage, met en place des synergies locales en faisant appel aux entreprises de la commune, ce qui participe à la création d’emploi tout en permettant à la collectivité de porter une politique urbaine ambitieuse.
Source : Bimby : le concept qui bouscule l’aménagement urbain – MonMandatLocal
De même, l’Habitat Individuel ou Intermédiaire dense répond aux exigences de densification.
Cette forme d’habitat offre une alternative intéressante en proposant des caractéristiques de densité proches de l’habitat collectif tout en répondant aux attentes d’individualisation du logement : un accès individuel, des espaces extérieurs privatifs pour chaque logement, des pièces à vivre plus grandes.
Selon une étude IFOP réalisée pour PROMOTOIT, 1/3 des propriétaires de maison individuelle avec jardin sont prêts à envisager la vente d’une partie de leur terrain pour la construction d’une nouvelle maison individuelle.
En France, l’on constate les limites des grands ensembles urbains qui sont soulignées par les problématiques liées à l’étalement urbain*. La ville verticale apparait comme une crainte pour les Français qui s’y sentent asphyxiés par une densité de la population trop élevée ainsi qu’une faible qualité de vie en comparaison avec la maison individuelle. De plus, la mise en place de tours gène aussi les habitations environnantes, à l’image des plaintes portées contre « la tour triangle »** par un collectif d’associations à Paris ou des pétitions en ligne contre un immeuble de 16 étages au Havre***.
Lorsque les constructions en hauteur sont permises, elles génèrent des motifs de désapprobation de la part des habitants vivant à proximité du projet. La pollution visuelle est notamment un aspect qui entre en compte dans la qualité de vie des habitants, comme nous l’avons constaté lors du projet de tour triangle dont l’ombre imposante aurait dégradé le confort de vie des habitants du voisinage.
C’est pourquoi l’on constate qu’aujourd’hui, les éco-quartiers pavillonnaires constitués de maisons individuelles offrent un confort particulièrement précieux pour les habitants.
*Source : Ville horizontale ou ville verticale, faut-il choisir ? (demainlaville.com)
**Source : Article du collectif contre la tour triangle
***Source : Deux pétitions en ligne : le projet d’une tour de 16 étages en centre-ville fait débat au Havre | 76actu
L’artificialisation des sols en France
Tout d’abord, l’artificialisation des sols consiste à transformer un sol naturel, agricole ou forestier par des opérations d’aménagement entraînant une imperméabilité afin de l’affecter à des fonctions urbaines ou de transport par exemple.
Cette problématique environnementale est intimement liée à l’étalement de l’urbanisation. En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année, ce qui a des répercussions dramatiques sur l’environnement naturel, comme le réchauffement climatique, l’accélération de la perte de la biodiversité mais aussi l’accroissement des dépenses liées à l’entretien des sols artificiels ou la fracture sociale et territoriale entre les centres ville, avec la disparition des commerces, et les banlieues qui sont reléguées.
C’est pour ces raisons que les instances gouvernementales ont encouragé la mise en place de plans de maîtrise de l’urbanisation à l’image du projet Bimby qui participent à la fondation de villes nouvelles plus respectueuses de l’environnement et utilisant des énergies renouvelables moins polluantes. Ainsi la mise en place de quartiers constitués de maisons individuelles représente une solution de long terme contre les effets néfastes de l’urbanisation des territoires.
Pour en savoir davantage : Artificialisation des sols | Ministère de la Transition écologique (ecologie.gouv.fr)
Les enjeux Promotoit